Lettre 24

 


Chère Toi,
La vie coule, le temps passe, et les choses disparaissent…
Alors tu pleures parfois sur tout, et tu te demandes si ça en vaut la peine.
 
Pourquoi vivre, pourquoi souffrir, si le temps et la vie nous menacent et que tout disparaît ?
Mais ça vaut le coup, oui, ça vaut le coup de vivre, même si ça fait pleurer parfois…
 
Il y a des larmes qui font mal, elles doivent quand même sortir.
Et il y a des larmes qui font du bien, qu’on ne doit pas retenir.
 
Ne retiens pas, ne retiens rien.
 
Larmes de vie, larmes du temps qui passe et efface tout…
Larmes de cœur, pluie sur ton âme qui ressent tout.
 
Ne retiens pas, ne retiens rien…
Laisse la vie, le temps et les larmes couler. 
 
Mais, sur tes rivières de larmes, construis des ponts pour traverser, construis des bateaux pour naviguer.
 
Et retiens le plus important : rien ne s’oublie jamais en vérité, tout reste dans le cœur… C’est un lieu protégé, un endroit d’éternité.
 
Je pense à toi,
Courage <3

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Lettre 42

  Chère Toi, Si tu ne sais pas où tu vas, Si tu ne sais pas d’où tu viens, Déplie la carte, Relie les points, En fonction de ce que tu sais déjà… Le point de départ n’est pas toujours celui que l’on croit, Les traits ne sont pas toujours très droits, Tout s’enroule comme un labyrinthe, et il y a largement de quoi se perdre… Déplie la carte, Relie les points, Tourne-la dans tous les sens, cherche les lignes de croisement, les unions et les forces, C’est ainsi que se forme un début de chemin… Mais, Tu peux aussi bien oublier la carte, oublier les points, et tracer ta propre destination… A l’aveugle, comme un poète fou navigant sur des mers inconnues. Et pourquoi pas ? Le poète finit toujours par revenir à la terre ferme, débarrassé de sa propre folie, Et peut-être que toutes les routes mènent à la maison, peu importe le chemin que l’on a pris. Quand on ne sait ni où l’on va, ni d’où l’on vient, il n’y a plus de règles, alors : tu peux les inventer toutes. Si tu ne sais pas, tu apprendra
Lire la suite

Lettre 40

  Chère Toi, Tu fais comme si ce n'était pas important, Ou comme si c'était juste un jeu. Tu dis Ce ne sont que des mots, Les mots ne sont rien. Tu dis Je ne fais rien de ma vie, Rien d'autre que ça. Mais c'est déjà ça, Déjà. Et déjà t'es là, T'es là. Ça aurait pu être ça ou autre chose, Ça ou n'importe quoi. Mais c'est toi, C'est toi. Les mots dansent, Et tu danses avec eux. Rythmant la vie, Rythmant tes pas. C'est important, Et ce n'est pas un jeu. Je pense à Toi, Courage <3
Lire la suite

Lettre 43

  Chère Toi, Il arrive que tu ne fasses rien de spécial, et que rien de spécial n’arrive non plus. Tu pourrais te sentir, alors, un peu désemparée et pleine d’ennui. Vide, peut-être. Mais parfois, même le rien est quelque chose. Même le rien permet d’avancer. Tous ces moments passés à faire si peu de chose sont des instants de repos nécessaire. Ainsi, tout est important. Même le rien. Même l’ennui. C’est un temps quand même passé à évoluer, grandir, comprendre. Mais doucement, silencieusement. A pas feutrés… Pour l’instant, tu ne vois rien, et c’est pour ça que tu t’angoisses un peu. Mais quand tu te retourneras, plus tard, tu comprendras : ces moments valaient la peine d’être vécu ainsi, et pas autrement. L’Univers grandit en silence, à son rythme. Toi aussi. Et le temps que tu penses perdu ne l’est jamais vraiment. Je pense à Toi, Courage <3
Lire la suite